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Prostituées nigérianes victimes du “juju”

En France, la prostitution nigériane est un phénomène massif, qui n’a cessé de se développer ces trente dernières années. Originaires de l’État d’Edo, et en particulier de la ville de Benin City ou des villages des alentours, de nombreuses jeunes filles, parfois mineures, succombent aux sirènes de l’Europe. Le plus souvent, ce sont des femmes nigérianes comme elles, des « tantes », des « amies de la famille » établies sur la terre promise, qui leur font miroiter une scolarisation, un travail bien payé, parfois même un mariage. Dans la région, on les appelle pudiquement les sponsors. Elles se révéleront être d’anciennes prostituées devenues maquerelles et chargées de l’exploitation de leurs cadettes sur le continent.

En France, désormais, l’importance des réseaux de prostitution nigérians dépasse celle des filières chinoises ou est-européennes. Présentes dans toute l’Europe, ces jeunes filles y sont le plus souvent attirées par des compatriotes plus âgées qui leur font miroiter une vie meilleure. Et qui, au moment du départ, s’assurent de leur docilité en confectionnant un petit objet doté de pouvoirs magiques : le « juju ».

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Conférence-débat avec Mathilde HAREL

Agrégée d'histoire, École Normale Supérieure-Orsay

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Ces paragraphes sont tirés

de l'article qui a remporté le Prix Étudiants des AMD 2018 publié

dans le Monde diplomatique

de novembre 2018

20h30

MAP'OC

20 route Minervoise

CARCASSONNE

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