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“Le français est à nous”

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Conférence-débat avec

Laëlia VÉRON

linguiste, docteure en langue et littérature française

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Si la langue est un dispositif de maintien de l’ordre social, elle est aussi une construction politique qu’il est possible de se réapproprier.
Entrons ensemble dans l’histoire sociopolitique du français et dans les débats citoyens qui y ont trait ! Ce sera l’occasion de découvrir les liens subtils entre langue, politique et société. De voir qu’on peut à la fois aimer le français, sa richesse, sa complexité et son histoire, et avoir confiance dans sa vitalité, sans se complaire dans la nostalgie d’un passé mythique. Avoir l’ambition de se saisir de la langue française est une démarche exigeante, mais c’est une exigence joyeuse. Alors n’ayons pas peur de le proclamer : le français est à nous

Texte tiré du site de l'éditeur!

À force de le lire et de l’entendre, cela semble admis : la langue française serait en péril. Diverses menaces contribueraient à la dégrader : les argots, les anglicismes, les barbarismes, le langage SMS, le politiquement correct, etc. De fait, défendre la langue est devenu un prétexte facilement recevable pour tempêter contre la société contemporaine (forcément décadente).
Mais qu’est-ce donc qu’aimer la langue française ? C’est passer du temps à lire, parler, écrire et surtout s’interroger : sur la langue, mais aussi sur les discours qui la concernent et sur ceux qui sont tenus en son nom. Le français n’est pas figé, il a une histoire, qui continue à s’écrire. 

Date et lieu à prévoir

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