Le film s’ouvre dans un centre de formation où de vrais soignants font face à de faux patients, anciens malades ou comédiens. À travers ces jeux de rôle, ils apprennent à écouter, à comprendre, à dire sans blesser. Chaque geste, chaque silence devient révélateur : l’empathie s’exerce, se questionne, s’apprend. Les séances filmées et rejouées permettent d’explorer les limites du soin, de traquer les préjugés, d’offrir au patient un véritable espace d’expression.

Mais la seconde partie renverse la perspective. Le jeu ne sert plus à comprendre le patient, mais à exprimer la souffrance du soignant. Dans un système hospitalier épuisé, le théâtre forum devient un lieu de libération où s’exposent les traumatismes du travail, la perte de sens, l’impossibilité de maintenir l’attention et la bienveillance face à la surcharge. Le film interroge alors la condition même du soin : comment rester humain quand l’institution maltraite ceux qui soignent ?

Entre apprentissage et désillusion, il montre la fragilité d’un équilibre où le cœur et la raison, la technique et l’écoute, se heurtent sans cesse. La bienveillance enseignée peut-elle encore survivre dans un système à bout de souffle ?

Résumé à partir du site Cineuropa à l'aide de ChatGPT