Les Amis du Monde diplomatique de l'Aude
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"Dissection d'une chute de neige"
Conférence - spectacle
14 octobre
Comédien, metteur en scène et dramaturge, il fut aussi directeur de compagnie pendant vingt-cinq ans. Nombre de ses choix de création furent associés à des œuvres d’écrivains du 20e siècle […] De par son parcours dans le spectacle vivant,
il eut la chance de codiriger des tiers-lieux en Île de France, de travailler avec un grand nombre d’actrices et acteurs, metteurs-ses en scène et musicien-nes. Aujourd’hui, il partage ses engagements avec des actions de solidarité internationale ainsi que la Ligue des Droits de l’Homme Toulouse.
La conférence à 18 h.
Ce qu'en dit l'intervenant, Claude Bernhardt
Quelques réflexions auxquelles j’inviterai mais ne répondrai pas directement, et dont des réponses pourraient appartenir
au public présent.
La Fille Roi : C’est vrai. Mais maintenant j’ai changé d’avis.
(…) Bien sûr. Bien sûr. Bien sûr, putain. Mais pas maintenant.
Ainsi commence la pièce de Sarah Stridsberg, dans un dialogue entre la Fille Roi et le Pouvoir. D’emblée, c’est Non.
L’autrice n’a pas choisi de suivre le parcours tumultueux de Christine de Suède, elle fait le choix d’interroger domination et autorité, féminisme et féminité, passion et raison. Les questions sont posées avec force, dans un moment de rupture sans concession. Troubles, tensions et fractures se décuplent jusqu’au renoncement au pouvoir. Qu’est-ce qu’être une femme, un homme ? Qu’est-ce que l’amour au masculin et l’autorité du tyran ? L’amour au féminin, avec les interrogations du doute et du désir, avec la passion de l’autre ? Qu’est-ce que gouverner au masculin, au féminin ? Est-il possible de concilier le destin dit féminin – mariage, enfantement, renoncement à la recherche de la connaissance – avec l’exercice du pouvoir ? Et sinon, quoi ?
La Fille Roi : Je suis célibataire, ce qui me permet de faire tout ce que je veux, excepter de me marier.
Ainsi se conclut une pièce dont l’autrice ne cesse d’affirmer son choix du féminisme tout au long de son œuvre littéraire.
Cour royale de Stockholm, 1631… Une reine, un philosophe, un roi fantôme, une mère éloignée, une amante, un amoureux. Comme dans un jeu de cartes, chacun va dévoiler son jeu. Mais l’enjeu est ailleurs.
Dans cette cour balayée par des tempêtes de neige, Christine peut- elle exercer le pouvoir, seule ? Être ou ne pas être reine, telle serait la question…
Christine doit accéder au trône de Suède. Son père est mort sur le champ de bataille quand elle était enfant. Le temps a passé. Pour être couronnée reine, la fille du roi, doit épouser son prétendant désigné. Ce qu'elle refuse. Obstinément.
Présentation extraite du dossier de presse
Le spectacle à 20 h.
Réservations recommandées :
